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19 novembre 2007

Abécédaire : M comme Marie

Petite crise de mysticisme (au niveau du foie) aujourd’hui, je continue mon abécédaire avec quelques définitions peu orthodoxes.

Marie : personnage légendaire que l’on retrouve pour la première fois dans la littérature dans le tome II du recueil de la mythologie moderne « Nouveau Testament : Contes et légendes de la Chrétienneté Ancienne ». Réfugiée palestinienne, elle épouse un vieil artisan indépendant et lui fit un gosse dans le dos afin d’obtenir son permis de séjour en Galilée et de bénéficier du regroupement familial, les tests ADN n’existant pas encore à l’époque. Cela se passa sur la bosse arrière d’un chameau à la sortie d’une soirée bien arrosée à la discothèque « L’Apocalypse » avec une bande de voyous bien connus dans le désert (les détails de la mise en cloque, voir l’article se rapportant à la bande la Trinité). Selon une définition fort judicieuse de François Cavanna et allant dans le sens de l’Eglise romaine catholique, Marie serait « ‘le seul mammifère de sexe féminin dont la membrane de l’hymen ait été forcée de l’intérieur ». Cette curiosité biologique lui valu d’être canonisée, répandant ainsi sa popularité dans le folklore populaire et lui octroyant le sobriquet de « vierge enceinte », devenant au fil des siècles « enceinte vierge » puis par abréviation «  Sainte Vierge » ou « Sainte Marie ». Notez qu’elle échappa de peu à la vivisection, car les scientifiques de l’époque eurent bien voulu percer ce mystère, à défaut de lui percer l’hymen.
De nos jours encore, on célèbre ce personnage au travers de la comptine « Salut Marie ! », que les petits enfants des écoles privées récitent en ronde en se mettant un doigt dans le nez, haute symbolique sexuelle de ce qui l’a rendit célèbre.
Certaines personnes peu scrupuleuses profitèrent de cette légende à des fins mercantiles. Ainsi, au milieu du 19e siècle, à Lourdes dans les Hautes-Pyrénées (65), une certaine Bernadette Sucebiroute, ouvrière agricole et bergère de son état, car tellement conne que même chez Prisunic ils n’en ont pas voulu comme ramasseuse de caddies, reporta avoir vu la Sainte Vierge après avoir fumé une barrette entière de sa propre herboristerie. La supercherie fut immédiatement homologuée par le Vatican Book of Miracles, édition 1858.
Enfin, nombre de statues, statuettes et effigies lui sont dressées, généralement ornées de cierges blancs, durs, raides, lisses et longs, rien que pour la faire chier en lui rappelant ce qu’elle a raté.

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